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I remember telling fans of the “On Taking Pictures” podcast during an “Hang out” years ago that my main worry as an artist was not being criticized but rather being invisible, that the work would make no ripple in a sea of millions of photographs. And I have to admit when one’s look at one’s social media stats, it becomes difficult not to think that one is the tree that falls in the forest and no one hears the noise. Ergo, one’s doesn’t make a sound or ripple (to keep with the metaphor). Now I know logically that I shouldn’t look at those, but how can I not when the entire world see “views” and “likes” as the measure of one’s worth? Are we just look for approbation from our piers and really strangers to feel seen?

It’s a battle for all artists of our post modern times or is it Post post modern?

35 years ago when I started taking pictures, I was just learning, reading books, taking pictures, developing my “style“. I was (am) a solitary person and most of the people in my life didn’t know what I was doing. So much so that it’s only a few years ago that I learned that an uncle of mine (now deceased) was also into photography at the same time. I had no idea, and neither did he. It feels sad this isolation but also liberating. You can do your thing and develop as you wish without the pressure of the social media. Be real to yourself. Today, I have to wonder: am I publishing this for the “likes”? And for all the stats I can see right now, ironically, the answer is no.  For now.

Like they say on YouTube: “Like and subscribe“ 🤪 //

Voilà des années, je me souviens avoir dit au cours d'un "Hang out" du podcast “On Taking Pictures” que ma principale préoccupation en tant qu'artiste n'était pas d'être critiqué, mais plutôt d'être invisible, que le travail ne ferait aucune ondulation dans une mer de millions de photographies. Et je dois admettre que lorsque l'on regarde ses statistiques sur les médias sociaux, il devient difficile de ne pas penser que c'est l'arbre qui tombe dans la forêt et que personne n'entend le bruit. Ergo, on ne fait pas de bruit ou ondulation (pour compléter la métaphore). Maintenant, je sais logiquement que je ne devrais pas les, regarder, ces statistiques, mais comment ne pas le faire quand le monde entier voit les "vues" et les "j'aime" comme la mesure de sa valeur? Sommes-nous juste à la recherche de l'approbation de nos pairs et de, vraiment, d’étrangers?

C'est une bataille pour tous les artistes de notre époque post-modernes ou est-ce Post post moderne?

Il y a 35 ans, quand j'ai commencé à prendre des photos, j'étais juste en train d'apprendre, de lire des livres, de prendre des photos, de développer mon "style". J'étais (je suis) une personne solitaire et la plupart des gens de ma vie ne savaient pas ce que je faisais. À tel point que c'est il y a seulement quelques années que j'ai appris qu'un de mes oncles (maintenant décédé) était également dans la photographie en même temps. C'est triste cet isolement, mais aussi libérateur. Vous pouvez faire votre truc et vous développer comme vous le souhaitez sans la pression des médias sociaux. Être réel avec soi-même. Mais aujourd'hui, je dois me demander : est-ce que je publie pour les « likes »? Et par toutes les statistiques que je peux voir en ce moment, ironiquement, la réponse est non. Pour l'instant.

Comme ils disent, les youtubeurs “Like et abonnez-vous”. 🤪