The curse of the familiar
This week I’m visiting my hometown, a small town I was born in and lived till in my mid 20’s in the lower saint-Lawrence, and even though I now live in Montreal, this town is very familiar and hasn’t really changed for decades. And what is there to photograph that I haven’t already shot a million times before? It’s the curse of the familiar, something I have to deal with in Montreal on a bigger scale. And so I’m hoping for good light, which did come timidly for about an hour, yesterday. I’m looking for angles. I’m looking for a macro view. Shadows and highlights. Yes it could be anywhere. Or could it?
La malédiction du familier
Cette semaine, je visite ma ville natale, une petite ville dans laquelle je suis née et où j'ai vécu jusqu'au milieu de la vingtaine dans le Bas Saint Laurent, et même si je vis maintenant à Montréal, cette ville m’est très familière et n'a pas vraiment changé depuis des décennies. Et qu'y a-t-il à photographier que je n'ai pas déjà photographié un million de fois auparavant ? C'est la malédiction du familier, quelque chose à laquelle je dois faire face à Montréal à plus grande échelle. Et je souhaite donc une bonne lumière, (qui s’est montrée timidement pendant environ une heure hier). Je cherche des angles. Je cherche une vision macro de la chose. Des ombres et reflets. Oui, ça pourrait être n'importe où. Pas.