Decision.

Why colour?

So why colour or black and white? Frankly I’m not sure, it depends on the picture, of course. In the old days of film, it wasn’t a choice, if you’d put in a colour film like Kodachrome in your camera(my favourite) you took Kodachrome pictures. Unconsciously I was probably looking for it too: where are the bright colours? What’s the quality of light? Etc. Same for a black and white roll of TriX, my other favourite, a gray and sad day outside is more of black and white. In 1992, when I went to spend 3 weeks in Oaxaca, Mexico, I was lucky enough to bring two Leica with me, one with TriX and the other with Kodachrome 200 pushed to 400. Looking back at those shots, pictures of people are mostly in b&w while the more architectural ones are in colour. Mostly. But not always.

But in today’s digital world (unless you have a dedicated monochrome camera) black and white or colour is an afterthought. Even though sometimes I know it’s going be for sure, a monochrome day: in winter when it’s gray and the world in real life is in monochrome. But as a rule, I don’t know when I take a shot if I’m going to process it in colour or b&w, tho I tend to lean on the b&w side.

Here’s a couple of shots from my Oaxaca trip. //

Pourquoi couleur?

Alors pourquoi la couleur ou le noir et blanc? Franchement, je ne suis pas certaine, cela dépend de l'image, bien sûr. Dans le temps de l’analogue, ce n'était pas un choix, si vous mettiez un rouleau de film couleur comme le Kodachrome (mon préféré) dans votre caméra, vous preniez des photos style Kodachrome. Inconsciemment, c’est ce que je cherchais probablement aussi: où sont les couleurs vives? Quelle est la qualité de la lumière? Etc. Idem pour un rouleau de noir et blanc de TriX, mon autre favori, une journée grise et triste à l'extérieur en est une de noir et blanc. En 1992, lorsque je suis allée passer 3 semaines à Oaxaca, au Mexique, j'ai eu la chance d'apporter deux Leica avec moi, l'un avec du TriX et l'autre avec du Kodachrome 200iso poussé à 400. En les analysant je réalise que de ces photos, celles de gens sont pour la plupart en noir et blanc tandis que celles plus architecturales sont en couleur. En gros. Mais pas tous. Ça dépend.

Mais dans le monde numérique d'aujourd'hui (à moins que vous n'ayez un appareil photo uniquement monochrome), le noir et blanc ou la couleur est une réflexion d’après coup. Même si parfois je sais que ce sera à coup sûr, une journée monochrome: en hiver par exemple, quand c'est gris et que le monde dans la vraie vie est en monochrome. Mais en règle générale, je ne sais pas quand je prends la photo si je vais la traiter en couleur ou en noir et blanc, bien que j'ai plus tendance à m'appuyer du côté noir et blanc.

Voici quelques photos de mon voyage à Oaxaca.

4-1-2024

Patiently

One of my biggest personal challenge is and will be to be patient. The idea that I should wait there for just the right person or bird to pass by so I can get the perfect shot is just absurd. Me? Waiting? Without doing anything else? Without being “productive”? Well, that’s just mad! That’s what 25 years  of working as a cook can do to you, when every second is important and you need to be “productive”. So standing there, waiting seems so unproductive. There’s also that FOMO feeling, the fear of missing out is real and it’s also a product of working 5 days a week and having only 2 days on the weekend to make good. Maybe somewhere else is better? Better angle? Better light? More people? Less people? My retirement is supposed to solve that problem, all the time in the world, I can say to myself… but I’m not quite there mentally.

Patiemment

L'un de mes plus grands défis personnels est et sera d'être patiente. L'idée que je devrais attendre là, à rien faire pour le bon passant afin que je puisse obtenir la photo parfaite est tout simplement absurde. Moi? Attendre? Sans rien faire d'autre? Sans être «productive»? Complètement fou! C'est ce que 25 ans de travail en tant que cuisinière peuvent vous faire, alors que chaque seconde est importante et que vous devez être "productive". Et donc, ici, l'attente semble si improductive. Il y a aussi le sentiment “FOMO”(fear of missing out), la peur de passer à côté est réelle et c'est aussi le produit de travailler 5 jours par semaine et de n'avoir que 2 jours le week-end pour faire de la photo. Peut-être qu'un autre endroit serait mieux? Un meilleur angle? Une meilleure lumière ailleurs? Plus de monde? Moins de monde? Ma retraite est censée résoudre ce problème, “j’ai tout le temps dans le monde, t’inquiète pas”, je peux me dire... mais je n’y suis pas tout à fait là, mentalement.

3-1-2024

The curse of the familiar

This week I’m visiting my hometown, a small town I was born in and lived till in my mid 20’s in  the lower saint-Lawrence, and even though I now live in Montreal, this town is very familiar and hasn’t really changed for decades. And what is there to photograph that I haven’t already shot a million times before? It’s the curse of the familiar, something I have to deal with in Montreal on a bigger scale. And so I’m hoping for good light, which did come timidly for about an hour, yesterday. I’m looking for angles. I’m looking for a macro view. Shadows and highlights. Yes it could be anywhere. Or could it?

La malédiction du familier

Cette semaine, je visite ma ville natale, une petite ville dans laquelle je suis née et où j'ai vécu jusqu'au milieu de la vingtaine dans le Bas Saint Laurent, et même si je vis maintenant à Montréal, cette ville m’est très familière et n'a pas vraiment changé depuis des décennies. Et qu'y a-t-il à photographier que je n'ai pas déjà photographié un million de fois auparavant ? C'est la malédiction du familier, quelque chose à laquelle je dois faire face à Montréal à plus grande échelle. Et je souhaite donc une bonne lumière, (qui s’est montrée timidement pendant environ une heure hier). Je cherche des angles. Je cherche une vision macro de la chose. Des ombres et reflets. Oui, ça pourrait être n'importe où. Pas.

Premier article/the first post

Apres près de 40 ans dans le vrai monde du travail me voilà a la retraite, ce qui en principe me donne tout le temps du monde pour me consacrer à mon sujet favori, la photographie. Pour maintenir mon travail de photographe et me garder honnête, j’ai décidé d’accompagner ma démarche par ce blog. Je ne peux pas promettre de bloguer chaque jour, mais je ferai de mon possible. Autant que possible aussi, j’essayerai de le maintenir comme blog bilingue.

After 40 years of working in the trenches of real life, I am now a retiree, which in principal should give me all the time in the world to consacre myself to my favorite subject, photography. To keep me honest in my photography work I’ve decide to blog it like my diary of a photographer, learning her craft. Now I can’t promise to publish everyday, but I will try. I will also try to keep it bilingual.