Moment HCB

Earlier in January, I talked about my influences historically with Ernst Haas and right now with Alan Schaller, this time I want to talk about the grand daddy of them all, the reason we all do street photography and sometimes call it photojournalism, Henri Cartier-Bresson.

The Frenchman who considered himself a surrealist artist first and foremost who happened to take pictures (that was before Robert Capa advised him wisely to take the label of photojournalist), so much so that his most famous book, the reissued “The Decisive Moment”,  has on its cover not one of HCB’s pictures but a Matisse’s drawing. We all know his images and his story: China, England, prisoner of war, one of Magnum founder, etc. His story is the essence of the street photographer.   

And so how can he not influence me? So last weekend with all the melting snow and its puddles, I found myself trying to reproduce his famous photo but “à la montréalaise”. Himself HBC said in an interview about his image: “I didn’t see the man jump.… (It was luck).… There’s only luck, it’s all that matters .… You just need to be receptive to luck”.

Needless to say I failed, badly. I guess it is my burden to find my very own “decisive moment”.  //

Plus tôt en janvier, j'ai parlé de mes influences historiques avec Ernst Haas et, présentement avec Alan Schaller. Aujourd’hui, je veux parler du grand-père de nous tous, de la raison pour laquelle nous faisons tous de la photographie de rue, parfois appelé photojournalisme, Henri Cartier-Bresson (HCB).

Ce Français qui se considérait comme un artiste surréaliste qui prend des photos (bien sur c'était avant que Robert Capa ne lui conseille sagement de prendre l'étiquette de photojournaliste). Surréaliste à tel point que son livre le plus célèbre, le réédité « Images à la sauvette », a sur sa couverture non pas une image de HCB, mais un dessin de Matisse(!). Nous connaissons tous ses images et son histoire : la Chine, l'Angleterre, le prisonnier de guerre, l'un des fondateurs de Magnum, etc. Son histoire est l'essence du photographe de rue d’aujourd’hui.

Comment ne peut-il pas m'influencer? Le week-end dernier, avec toute la neige qui fondait et ses flaques d’eau, je me suis retrouvée à essayer de reproduire sa célèbre photo, mais "à la montréalaise". HBC lui-même a dit dans une interview à ce sujet :

“J’ai pas vu l’homme sauté.…(un coup de chance)… C’est tout le temps un coup de chance, y a que ça. Y a que la chance qui compte. Faut être disponible, c’est tout“.

Inutile de dire que j'ai échoué, plutôt mal. Je suppose que c'est mon fardeau de trouver mon propre "moment décisif".

YouTube

I was never a big YouTube user. That is until 2019, the year we first visited Tokyo and I wanted to be ready for it, research it, and have a feel for it. YouTube became my resource and as it turns out it can also be a great resource for photographers in general too. The “creators” are not all great photographers but fill the void when you’re sick or there’s a pandemic and a lockdown in general. You get to travel thru their eyes. There’s also instructional videos on flash or editing. Books are fine but usually are out of date, YouTube’s content creators are on top of any changes.

My favourites are:

Alan Schaller, excellent photographer that I have talked about before.

EyeExplorer an American photographer based in Tokyo. I like it because he makes you visit Tokyo thru his camera.

_@nuts.tokyo_ an analog Tokyo photographer who brings to the streets of the city and his lab

Thomas Heaton, landscape photographer based in the north of England , again a nice way to visit the landscape of the northern British isles.

Mike Chudley: street photographer out of London, good perspective on what to look for as a street photographer all the while visiting London.

Karin Majoka: German photographer (a rare girl!) mostly in Berlin, mostly analog, she talks about her gear and her treks. Very nice, approachable.

Walk like Alice, a couple from the western coast of England, they’re about to the walks and the editing of the photos afterwards.

If you want straight up instructional videos the great New York City stores Adorama and B&H have their own channels.

Looking to learn about photoshop: PIXImperfect is interesting and very thorough.

For Lightroom classic and others, Anthony Morganti is interesting.

Once you start clicking on links within YouTube, the algorithm takes over and might bring you all kinds of discoveries. //

Je n'ai jamais été un grande fan de YouTube. Mais en 2019, l'année où nous avons visité Tokyo pour la première fois, je voulais être prête pour ma visite, faire des recherches et en avoir une idée de la ville. YouTube est devenu ma source et il s'avère qu'il peut également être une excellente source d’information pour les photographes. Les “creators”ne sont pas tous de grands photographes, mais ils comblent un vide lorsque vous êtes malade ou qu'il y a une pandémie et un confinement en général. Vous pouvez voyager à travers leurs yeux. Il y a aussi des vidéos d’apprentissage sur le flash ou l’édition des photos. De nos jours les livres sont bien, mais sont généralement hors dates, les créateurs de contenu YouTube sont à jour. Prenez notes que tous les canaux cités sont en anglais.(souvent avec sous-titres disponibles)

Mes favoris sont :

Alan Schaller, excellent photographe dont j'ai déjà parlé.

EyeExplorer, un photographe américain basé à Tokyo. Je l'aime parce qu'il vous fait visiter Tokyo à travers son appareil photo.

_@nuts.tokyo_ :photographe analogue de Tokyo qui nous amène dans le rue de la ville et son laboratoire.

Thomas Heaton, photographe de paysage basé dans le nord de l'Angleterre, une fois de plus, une belle façon de visiter les paysages du nord de l'île britannique.

Mike Chudley : photographe de rue de Londres, bonne perspective sur ce qu'il faut rechercher en tant que photographe de rue tout en visitant Londres.

Karin Majoka : photographe allemande (une rare fille!) Principalement à Berlin, surtout analogique, elle parle de son équipement et de ses randonnées. Très sympa.

Walk like Alice, un couple de la côte ouest de l'Angleterre, ils nous amènent de faire des promenades de villégiatures britanniques et avec l’édition des photos prises sur l’ordi par la suite.

Si vous voulez des vidéos d’apprentissage photo, les grands magasins de New York Adorama et B&H ont leurs propres chaînes.

Vous cherchez à en savoir plus sur photoshop : PIXImperfect est intéressant et très complet.

Pour Lightroom classic et d'autres, Anthony Morganti est intéressant.

Une fois que vous commencez à cliquer sur des liens dans YouTube, votre algorithme prend le relais et peut vous apporter vers toutes sortes de découvertes.

Fractions

One fraction at a time.

Kodachrome

It’s a movie on Netflix, one of those independent movies where the older generation reunites with the younger one, will they reconcile? (Won’t spoil it for you): It’s a classic story. If a bit cliched. But what’s the attraction for me? He’s a photographer who uses a Leica m4-p (my former old camera!) and wants to process 4 old Kodachrome (my favourite colour film!) rolls before they close the last lab forever.  Like I said, cliché.

Nevermind the tired trope about analog film being superior to digital, calling it electronic dust as if you can’t print from digital file. As if prints can’t burn or disappear or get damaged. As if you can’t make digital files look like film.

(The romanticizing of film gets on my nerves. It was (is) a dirty business, with lots of chemicals. Nothing romantic about that touching and inhaling those chemicals that many threw it out down the sink back in the good old days! How’s that for romance? But let’s not get into that.)

The thing that struck me was the old man’s definition of a photographer: “We’re so frightened by time the way it moves on, the way things disappear. That’s why we’re photographers. We’re preservationists by nature. We take pictures to stop time, to commit moments to eternity. Human nature made tangible. About as good definition of art as any, I guess. “

I understand this. I believe photography is the recording of history of time.  1/60 seconds at a time. This month alone I took and retain around 560 photos each representing 1/60 seconds on average, that’s about 9 seconds of my life in this city. It seems futile. But it is a moment in time forever frozen. Visual history, meaningful or meaningless yet remembered.

That’s what photography is all about for me as a former history student. In 20, 40 years someone will find my pictures and will have an small idea of what our lives were like in 2024.

Une fraction à la fois.

Kodachrome

C'est un film sur Netflix, l'un de ces films indépendants où l'ancienne génération se réunit avec la plus jeune, vont-ils se réconcilier ?(je ne vous gâchera pas la fin) : c'est une histoire classique, si un peu cliché. Mais quel est l'attrait pour moi ? C'est un photographe qui utilise un Leica m4-p (mon ancien appareil photo !) Et veut traiter 4 vieux rouleaux Kodachrome (mon film couleur préféré !) avant qu'ils ne ferment le dernier laboratoire pour toujours. Comme je disais: cliché.

Peu importe le pastiche fatigué que l’analogue qui est supérieur au numérique, l'appelant poussière électronique comme si vous ne pouvez pas imprimer à partir d'un fichier numérique. Comme si les impressions ne peuvent pas brûler, disparaître ou être endommagées. Comme si vous ne pouvez pas faire en sorte que les fichiers numériques ressemblent à du film.

(La romantisation du film m'énerve. C'était (c'est) une entreprise sale, avec beaucoup de produits chimiques. Il n’y a rien de romantique dans le fait de toucher et d'inhaler ces produits chimiques que beaucoup ont jetés dans l'évier dans le bon vieux temps! C’est romantique tout ça? Mais n'entrons pas là-dedans.)

Ce qui m'a frappé, c'est la définition du photographe par le vieil homme : "Nous sommes tellement effrayés par le temps, la façon dont il passe, la façon que les choses disparaissent. C'est pourquoi nous sommes photographes. Nous sommes des conservateurs par nature. Nous prenons des photos pour arrêter le temps, pour préserver des moments à l'éternité. La nature humaine rendue tangible. Une aussi bonne définition de l'art que n'importe quelle autre, je suppose. »

Je comprends cela. Je crois que la photographie est l'enregistrement de l'histoire, 1/60 seconde à la fois. Rien que ce mois-ci, j'ai pris et conservé environ 560 photos, chacune représentant 1/60 seconde en moyenne, soit environ 9 secondes de ma vie dans cette ville. Cela semble futile. Mais c'est un moment dans le temps gelé à jamais. Histoire visuelle, significative ou dénuée de sens, mais mémorisée.

En tant qu'ancienne étudiante en histoire, c’est ça la photographie pour moi. Dans 20 ans, 40 ans quelqu’un trouvera mes photos et aura une petite idée de notre vie en 2024.

‘24

More influence

For the most part, modern photographers leave me cold. The Instagram crowd are a dime dozen but this guy’s style I’m obsessed with. I’m talking about Alan Schaller, a English photographer that specialize exclusively in black-and-white. Even his camera is exclusively monochrome, the fantastic Leica monochrome. It’s the geometry, the contrast, the depth of the blacks, the patience. There’s a certain irreverence that I admire about him. And I must admit it’s been sliding into my own personal style ever since I discovered him through his YouTube channel last summer. He’s got a new book out, Metropolis (too expensive for little old retired me but still if you love b&w…). I would recommend you check him out.

Autre influence

Pour la plupart, les photographes modernes me laissent froide. Les gars d'Instagram sont trop faciles, rarement originaux, mais le style de ce type est mon obsession. Je parle d'Alan Schaller, un photographe anglais spécialisé exclusivement dans le noir et blanc. Même son appareil photo est exclusivement monochrome, le fantastique Leica monochrome. C'est la géométrie, le contraste, la profondeur des noirs, la patience. Il y a une certaine irrévérence que j'admire chez lui. Et je dois admettre que cela c’est glissé dans mon propre style personnel depuis que je l'ai découvert sur sa chaîne YouTube l'été dernier. Il a sorti un nouveau livre, Metropolis (trop dispendieux pour moi, retraitée, mais quand même si vous aimez noir & blanc...). Je vous le recommande.

Patience

Happy fishing

It’s true. They say: “If you go out to have a day or a morning of street photography and you come back with ONE good picture. It was a very good outing.”

That’s the state of mind one must have as a street photographer, patience not only to get the picture but also in the long run. A good street photographer get 10 good pictures a year. Now that’s another kind of patience. All of this reminds you to be severe with yourself, judge, be ruthless with your work, that’s how it grows. But at the same time, you must persist, if you don’t come home with something good, it happens, it’s part of the game, don’t let it discourage you. Maybe the next day it’ll happen and you’ll get your catch.

So far in this blog I don’t think I’ve published one good image, oh they’re ok, but by year’s end they wouldn’t make my top 10, but maybe this will?:

A la pêche

C'est vrai. On dit: “Si vous sortez pour passer une journée ou une matinée de photographie de rue et que vous revenez avec UNE seule bonne photo. Ce fut une très bonne sortie”.

C'est l'état d'esprit qu'il faut avoir en tant que photographe de rue, patience non seulement pour obtenir la photo, mais aussi à long terme. Un bon photographe de rue obtient 10 bonnes photos par année. Alors ça, c'est une autre sorte de patience. Tout cela vous rappelle d'être sévère avec vous-même, de juger, d'être impitoyable avec votre travail, c'est comme ça qu'il grandit. Mais en même temps, vous devez persister, si vous ne rentrez pas à la maison avec quelque chose de bon, ça arrive, cela fait partie du jeu, ne le laissez pas vous décourager. Peut-être que demain, vous aurez finalement votre prise.

Jusqu'à présent, dans ce blog, je ne pense pas avoir publié une bonne image, oh elles sont ok, mais à la fin de l'année, elles ne feraient pas partie de mon top 10, mais peut-être que celle-ci?:

5-1-2024

Sharing

It’s a delicate subject, not really a photography subject but certainly a 2024 subject. There’s lots of places, things have been fragmented especially since the imploding shit show that is twitter/X. With the new blog I’m trying to have a logical way of sharing pictures. Not everything I share gets to the blog and vice versa. I just thought I’d use this article to share the sharing places. Some of these sites are more popular than others-to put it politely. Some (X/twitter)  I left for obvious reasons. In the sharing business no one is perfect:

Instagram: (too many reels to much algorithm) @msavard12

Threads: (beginning, too algorithm also) @msavard12

VERO: (like instagram at the beginning but without the algorithm dictating what you see. Unfortunately no one is there) @msavard12

Mastodon: (revenge of the nerds) @millie1962@mstdn.ca

Portraitmode: @msavardphotos (I keep forgetting about this one ¯\_(ツ)_/¯ )

Partage

C'est un sujet délicat, pas vraiment un sujet photographique, mais certainement un sujet pour 2024. Il y a beaucoup de sites, les choses ont été fragmentées, surtout depuis la merde qu’est twitter/X. Avec le nouveau blogue, j'essaie d'avoir une logique de partage des photos. Tout ce que je partage ne va pas nécessairement sur blogue et vice versa. Ici je profite du blogue pour partager les sites de partage. Certains de ces sites sont plus populaires que d'autres - pour le dire poliment. Certains (X/twitter) je suis partie pour des raisons évidentes. Évidemment rien n’est parfait.

Instagram: (trop de reels et algorithme) @msavard12

Threads: (petit débutant, l’algorithme règne) @msavard12

VERO (une application dédiée exclusivement au partage photo-style Instagram mais sans algorithme pour dicter ce que tu vois, malheureusement c’est le désert): @msavard12

Mastodon (revenge des nerds): @millie1962@mstdn.ca

Portraitmode: @msavardphotos (j’oublie tout le temps, celui-là ¯\_(ツ)_/¯ )

4-1-2024

Patiently

One of my biggest personal challenge is and will be to be patient. The idea that I should wait there for just the right person or bird to pass by so I can get the perfect shot is just absurd. Me? Waiting? Without doing anything else? Without being “productive”? Well, that’s just mad! That’s what 25 years  of working as a cook can do to you, when every second is important and you need to be “productive”. So standing there, waiting seems so unproductive. There’s also that FOMO feeling, the fear of missing out is real and it’s also a product of working 5 days a week and having only 2 days on the weekend to make good. Maybe somewhere else is better? Better angle? Better light? More people? Less people? My retirement is supposed to solve that problem, all the time in the world, I can say to myself… but I’m not quite there mentally.

Patiemment

L'un de mes plus grands défis personnels est et sera d'être patiente. L'idée que je devrais attendre là, à rien faire pour le bon passant afin que je puisse obtenir la photo parfaite est tout simplement absurde. Moi? Attendre? Sans rien faire d'autre? Sans être «productive»? Complètement fou! C'est ce que 25 ans de travail en tant que cuisinière peuvent vous faire, alors que chaque seconde est importante et que vous devez être "productive". Et donc, ici, l'attente semble si improductive. Il y a aussi le sentiment “FOMO”(fear of missing out), la peur de passer à côté est réelle et c'est aussi le produit de travailler 5 jours par semaine et de n'avoir que 2 jours le week-end pour faire de la photo. Peut-être qu'un autre endroit serait mieux? Un meilleur angle? Une meilleure lumière ailleurs? Plus de monde? Moins de monde? Ma retraite est censée résoudre ce problème, “j’ai tout le temps dans le monde, t’inquiète pas”, je peux me dire... mais je n’y suis pas tout à fait là, mentalement.

3-1-2024

The curse of the familiar

This week I’m visiting my hometown, a small town I was born in and lived till in my mid 20’s in  the lower saint-Lawrence, and even though I now live in Montreal, this town is very familiar and hasn’t really changed for decades. And what is there to photograph that I haven’t already shot a million times before? It’s the curse of the familiar, something I have to deal with in Montreal on a bigger scale. And so I’m hoping for good light, which did come timidly for about an hour, yesterday. I’m looking for angles. I’m looking for a macro view. Shadows and highlights. Yes it could be anywhere. Or could it?

La malédiction du familier

Cette semaine, je visite ma ville natale, une petite ville dans laquelle je suis née et où j'ai vécu jusqu'au milieu de la vingtaine dans le Bas Saint Laurent, et même si je vis maintenant à Montréal, cette ville m’est très familière et n'a pas vraiment changé depuis des décennies. Et qu'y a-t-il à photographier que je n'ai pas déjà photographié un million de fois auparavant ? C'est la malédiction du familier, quelque chose à laquelle je dois faire face à Montréal à plus grande échelle. Et je souhaite donc une bonne lumière, (qui s’est montrée timidement pendant environ une heure hier). Je cherche des angles. Je cherche une vision macro de la chose. Des ombres et reflets. Oui, ça pourrait être n'importe où. Pas.

2-1-2024

Failure

My project for the beginning of the year is the subway here in Montreal. It’s winter and cold of course, so why not explore and photograph the stations of the metro and yet, keep warm and dry. I started with metro Bonaventure around the platform itself. So I spent an hour or so being confronted by the brutalism of the place. Lots grays, lots of hard angles and harsh yet dim light, having a hard time finding something: “Your eyes are a muscle that needs exercise. Failure is expected. It’s all in the process” is the mantra. Maybe or Lightroom and black & white can save the day?

Échec

Mon projet pour le début de l'année est le métro ici à Montréal. C'est l'hiver et il fait froid bien sûr, alors pourquoi ne pas explorer et photographier les stations de métro tout en restant au chaud et au sec. J'ai commencé avec le métro Bonaventure autour de la plate-forme elle-même. J'ai donc passé une heure environ à être confronté au brutalisme de l'endroit. Beaucoup de gris, beaucoup d'angles durs et de lumière dure mais tame, ayant du mal à trouver quelque chose : "Vos yeux sont un muscle qui a besoin d'exercice. L'échec est attendu. Tout est dans le processus » est le mantra. Peut-être que Lightroom et le noir et blanc peuvent sauver la situation?

Premier article/the first post

Apres près de 40 ans dans le vrai monde du travail me voilà a la retraite, ce qui en principe me donne tout le temps du monde pour me consacrer à mon sujet favori, la photographie. Pour maintenir mon travail de photographe et me garder honnête, j’ai décidé d’accompagner ma démarche par ce blog. Je ne peux pas promettre de bloguer chaque jour, mais je ferai de mon possible. Autant que possible aussi, j’essayerai de le maintenir comme blog bilingue.

After 40 years of working in the trenches of real life, I am now a retiree, which in principal should give me all the time in the world to consacre myself to my favorite subject, photography. To keep me honest in my photography work I’ve decide to blog it like my diary of a photographer, learning her craft. Now I can’t promise to publish everyday, but I will try. I will also try to keep it bilingual.