Détails

Ernst Haas’ influence is here. I like the light and the details. It begs to be in colour too, of course. At the bottom of this web page I put examples of Haas’ work from his New York in Color 1952-62 book where the abstract is king. //

C’est l’influence de Ernst Haas ici. J’aime bien la lumière et les détails. Le sujet exige d’être en colour bien sur. Plus bas vous trouverez des exemples tirés de son livre “New York in color 1952-62” où l’abstrait est roi.


Ernst Haas, Page 30 Torn Posters, 1961

Ernst Haas, Page 172, Untitled, 1959

Source: https://a.co/d/0dz5SeS

Moment HCB

Earlier in January, I talked about my influences historically with Ernst Haas and right now with Alan Schaller, this time I want to talk about the grand daddy of them all, the reason we all do street photography and sometimes call it photojournalism, Henri Cartier-Bresson.

The Frenchman who considered himself a surrealist artist first and foremost who happened to take pictures (that was before Robert Capa advised him wisely to take the label of photojournalist), so much so that his most famous book, the reissued “The Decisive Moment”,  has on its cover not one of HCB’s pictures but a Matisse’s drawing. We all know his images and his story: China, England, prisoner of war, one of Magnum founder, etc. His story is the essence of the street photographer.   

And so how can he not influence me? So last weekend with all the melting snow and its puddles, I found myself trying to reproduce his famous photo but “à la montréalaise”. Himself HBC said in an interview about his image: “I didn’t see the man jump.… (It was luck).… There’s only luck, it’s all that matters .… You just need to be receptive to luck”.

Needless to say I failed, badly. I guess it is my burden to find my very own “decisive moment”.  //

Plus tôt en janvier, j'ai parlé de mes influences historiques avec Ernst Haas et, présentement avec Alan Schaller. Aujourd’hui, je veux parler du grand-père de nous tous, de la raison pour laquelle nous faisons tous de la photographie de rue, parfois appelé photojournalisme, Henri Cartier-Bresson (HCB).

Ce Français qui se considérait comme un artiste surréaliste qui prend des photos (bien sur c'était avant que Robert Capa ne lui conseille sagement de prendre l'étiquette de photojournaliste). Surréaliste à tel point que son livre le plus célèbre, le réédité « Images à la sauvette », a sur sa couverture non pas une image de HCB, mais un dessin de Matisse(!). Nous connaissons tous ses images et son histoire : la Chine, l'Angleterre, le prisonnier de guerre, l'un des fondateurs de Magnum, etc. Son histoire est l'essence du photographe de rue d’aujourd’hui.

Comment ne peut-il pas m'influencer? Le week-end dernier, avec toute la neige qui fondait et ses flaques d’eau, je me suis retrouvée à essayer de reproduire sa célèbre photo, mais "à la montréalaise". HBC lui-même a dit dans une interview à ce sujet :

“J’ai pas vu l’homme sauté.…(un coup de chance)… C’est tout le temps un coup de chance, y a que ça. Y a que la chance qui compte. Faut être disponible, c’est tout“.

Inutile de dire que j'ai échoué, plutôt mal. Je suppose que c'est mon fardeau de trouver mon propre "moment décisif".

‘24

More influence

For the most part, modern photographers leave me cold. The Instagram crowd are a dime dozen but this guy’s style I’m obsessed with. I’m talking about Alan Schaller, a English photographer that specialize exclusively in black-and-white. Even his camera is exclusively monochrome, the fantastic Leica monochrome. It’s the geometry, the contrast, the depth of the blacks, the patience. There’s a certain irreverence that I admire about him. And I must admit it’s been sliding into my own personal style ever since I discovered him through his YouTube channel last summer. He’s got a new book out, Metropolis (too expensive for little old retired me but still if you love b&w…). I would recommend you check him out.

Autre influence

Pour la plupart, les photographes modernes me laissent froide. Les gars d'Instagram sont trop faciles, rarement originaux, mais le style de ce type est mon obsession. Je parle d'Alan Schaller, un photographe anglais spécialisé exclusivement dans le noir et blanc. Même son appareil photo est exclusivement monochrome, le fantastique Leica monochrome. C'est la géométrie, le contraste, la profondeur des noirs, la patience. Il y a une certaine irrévérence que j'admire chez lui. Et je dois admettre que cela c’est glissé dans mon propre style personnel depuis que je l'ai découvert sur sa chaîne YouTube l'été dernier. Il a sorti un nouveau livre, Metropolis (trop dispendieux pour moi, retraitée, mais quand même si vous aimez noir & blanc...). Je vous le recommande.

10-1-2024

Under the influence

One of my favourite photographers is Ernst Haas. I have more Haas books than any other photographer. And it’s tearing me apart. As I am more likely to do black and white photography but Haas shows me the potential of colour. Those gorgeous Kodachrome colours films from the 50’s and 60’s were/are calling me, so did the movement within his work (forced by the low ISO of those films).

Nowadays younger generations don’t know about Haas, they all think Eggleton and Saul Leiter invented fine art colour photography. Probably because he earned a living as Magnum photojournalist. But Haas was the first one to have a MOMA exhibit in the 1962 when photography was considered art only in b&w. Leiter is considered an influential 50’s photographer, nevermind that he never showed his work till the 1990’s and Eggleton was late to the party being a ‘70’s product (and is to my taste, a bore)

Haas died at 65 in 1986. Soon mostly forgotten as a major influence in the development of colour photography.

But you can see his stuff here:

https://ernst-haas.com/

Sous l'influence

L'un de mes photographes préférés est Ernst Haas. J'ai plus de livres de Haas que tout autre photographe. Et ça me déchire. Je dis cela parce que je suis plus susceptible de faire de la photographie en noir et blanc, mais Haas me montre le potentiel de la couleur magnifiquement produit par les films Kodachrome des années 50 et 60. Le faible ISO de ceux-ci lui forçait à utiliser entre autres le mouvement qui ajoute une autre dimension à sa photographie.

De nos jours, les jeunes générations ne connaissent pas Haas, elles pensent toutes qu'Eggleton et Saul Leiter ont inventé la photographie d'art couleur. Probablement parce qu'il était un contributeur fréquent de magazines en tant que photojournaliste Magnum. Mais Haas fut le premier photographe couleur a avoir une exposition au MOMA de New York en 1962, lorsque la photographie n'était reconnue comme art qu'en noir et blanc. Aujourd’hui, Leiter est considéré comme un photographe influant des années 50, malgré le fait qu’il n'a jamais montré son travail qu’avant les années 1990. De son coté, Eggleton est un produit des années 70 (ennuyeux a mourir selon moi!).

Haas est mort à 65 ans en 1986, aussitôt oublié comme contributeur majeur du développement de la photographie couleur.

Vous pouvez voir sa contribution ici :

https://ernst-haas.com/