Every time I take a picture of a stranger, I ask myself is that ok? Am I comfortable with the portrayal of this person. Is it embarrassing? The answer will often decide if it’ll be published or not. But that decision is also based on my overall view of street photography. Philosophically I think of it as documenting everyday life today to be viewed 25 years down the road as history. Recording life on the street as it is for future generations, being a witness to this life in the 2020’s in my little corner of the world, at least my interpretation of it. Just like when we see street photos from 40’s or 50’s, we get a glimpse at that real life history.
Which brings me to the homeless. How do you reconcile my two “rules” in street photography and the homeless? Is it a disservice not to photograph the homeless, after all, they too are part of history? Am I just showing a rosier history when leaving them out? I believe there are ways to make them part of history without exploitation or embarrassment. But it’s a very fine and delicate line however. Proceed with caution. //
Chaque fois que je prends une photo d'un étranger dans la rue, je me demande si c'est ok? Suis-je à l'aise avec la représentation de cette personne. Est-ce embarrassant? La réponse décide souvent si elle sera publiée ou non. Mais cette décision est également basée sur ma vision générale de la photographie de rue. Ma philosophie est: la photographie est la documentation de notre vie quotidienne pour être vu par les générations futures comme notre histoire. En somme, c’est un témoignage notre vie dans les années 2020 dans mon petit coin tel que je l'ai vu. Tout comme lorsque nous regardons des photos de rue des années 40 ou 50, nous avons un aperçu de leur vie réelle.
Ce qui m'amène aux sans-abri. Comment réconciliez-vous mes deux « règles » en photographie de rue et les sans-abri ? Suis-je une mauvaise “historienne” de ne pas photographier les sans-abri, après tout, eux aussi font partie de notre histoire? Ma réponse: Je crois qu'il y a lieu de les inclure dans notre histoire sans exploitation, ni embarras. C'est cependant une ligne très mince et délicate. Il faut procédé avec prudence.