Difference

Contrast is another way to produce an interesting picture with either litteral contrast i.e. the stark difference in colour and/or tones. Or metaphorical contrast like here with the man in miserable winter weather next to the advert of the woman in a paradise vacation. //

Le contraste est une autre façon de produire une image intéressante avec soit le contraste littéralement, c'est-à-dire la forte différence de couleurs et/ou de tons. Ou un contraste en tant que métaphore comme ici avec l'homme dans un temps hivernal misérable près la publicité de la femme en vacances au paradis.

Rain / Pluie

I love the rain. When people go on vacation, they want good weather. Me, when I go on vacation I want at least 25% rain but I’m a photographer. Rain gives you good pictures. I live to take pictures when I’m on vacation. It’s my time. But now. I’m retired so it’s always my time, but I still love the rain. Last Saturday night we had a lot of rain and it was fantastic. //

J'adore la pluie. Quand les gens partent en vacances, ils veulent du beau temps. Moi, quand je pars en vacances, je veux au moins 25 % de pluie, mais je suis photographe. La pluie donne de bonnes photos. Je vis pour prendre des photos quand je suis en vacances. C'est mon heure. Mais maintenant que je suis à la retraite, donc c'est toujours mon heure, mais j'aime toujours la pluie. Et Samedi soir dernier, nous avons eu beaucoup de pluie et c'était fantastique.

from inside a restaurant on Beaubien through the window with the reflection of customer to help out. // de l’intérieur d’un resto sur Beaubien, à travers la fenêtre, le reflet du client m’aide.

Being ready / Être prêt.

As a street photographer, you must always be alert for unexpected moments. Carrying your camera is a lifestyle, demanding attention to detail and quick reflexes. Here, make sure that your focus is at the right distance, the aperture small enough to forgive the focus and the light metering is ok. All this doesn’t have to be perfect but close enough. Timing is the most important part. And click. //

En tant que photographe de rue, vous devez toujours être attentif aux moments inattendus. Porter son appareil photo est un style de vie, exigeant une attention aux détails et des réflexes rapides. Ici, assurez-vous que votre mise au point est à la bonne distance, que l'ouverture est suffisamment petite pour pardonner la mise au point et que le posemètre est correct. Tout cela n'a pas besoin d'être parfait, mais assez proche. Le timing est la partie la plus importante. Et cliquez.

Reflection

I like reflection in a photo because it gives you something to think about. Like, what’s that? It forces you to have a second look, a second take. Time spent looking at a picture is time well spent. //

J'aime bien la réflexion en photographie parce qu'elle vous donne quelque chose à penser. Qu'est-ce que c'est ? Cela vous oblige à avoir un deuxième coup d'œil, une deuxième prise. Le temps passé à regarder une photo est du temps bien passé.

Inspired by Ellliot Ervitt, inspire

If you don’t know Elliott Erwitt. He’s a photographer, member of Magnum who captured funny and candid black-and-white photos of everyday life worldwide starting back in the ’50’s. All street photographers whether they know him or not owe him their craft. //

Si vous ne connaissez pas Elliott Erwitt, photographe, membre de Magnum qui a capturé des photos drôles et candides en noir et blanc de la vie quotidienne dans le monde entier à partir des années 50. Tout photographes de rue lui doit leur métier.

https://monovisions.com/elliott-erwitt-retrospective/

Source: https://monovisions.com/elliott-erwitt-retrospective/

Monochrome

Black and white street photography captures the essence of urban life with a timeless, classic feel by emphasizing light, shadows, textures, and emotions of passersby. At least, it’s what the A.I. of SquareSpace thinks it is. 😜 I kinda agree. (I’m just testing it.) //

La photographie de rue en noir et blanc capture l'essence de la vie urbaine avec une sensation intemporelle et classique en mettant l'accent sur la lumière, les ombres, les textures et les émotions des passants./ Du moins, c'est ce qu’en pense l’intelligence artificielle de Square Space. 😜 Je suis un peu d'accord. (Je fais des tests)

Saul Hommage

Not long ago I talked about my favourite colour photographer Ernst Haas, all the while being a bit dismissive of another one, Saul Leiter (not that I think that he’s not good, it’s just that I’m a bit annoyed by all the attention he gets as a major colour innovator in 2024 when they ignore Haas in the same innovative role). Anyway, lately I saw a Saul Leiter documentary and it inspired me to look for Leiter style pictures, especially those pictures with foggy, watery windows serving as filters (not that easy to find in our double-pane window modern world!). //

Il n'y a pas si longtemps, j'ai parlé de mon photographe préféré pour la couleur Ernst Haas, tout en étant un peu dédaigneux envers Saul Leiter (non pas que je pense qu'il n'est pas bon, c'est juste que je suis un peu agacée par toute l'attention qu'il reçoit en tant qu'innovateur majeur de la couleur dans le monde d'aujourd'hui tant dit qu’ignore Haas dans le même domaine). Quoi qu'il en soit, dernièrement, j'ai vu un documentaire sur Saul Leiter et cela m'a inspiré à chercher des photos de style Leiter, en particulier celles avec des fenêtres brumeuses et mouillées servant de filtres (pas très facile à trouver dans notre monde moderne à fenêtre à double vitrage!).

Social

I remember telling fans of the “On Taking Pictures” podcast during an “Hang out” years ago that my main worry as an artist was not being criticized but rather being invisible, that the work would make no ripple in a sea of millions of photographs. And I have to admit when one’s look at one’s social media stats, it becomes difficult not to think that one is the tree that falls in the forest and no one hears the noise. Ergo, one’s doesn’t make a sound or ripple (to keep with the metaphor). Now I know logically that I shouldn’t look at those, but how can I not when the entire world see “views” and “likes” as the measure of one’s worth? Are we just look for approbation from our piers and really strangers to feel seen?

It’s a battle for all artists of our post modern times or is it Post post modern?

35 years ago when I started taking pictures, I was just learning, reading books, taking pictures, developing my “style“. I was (am) a solitary person and most of the people in my life didn’t know what I was doing. So much so that it’s only a few years ago that I learned that an uncle of mine (now deceased) was also into photography at the same time. I had no idea, and neither did he. It feels sad this isolation but also liberating. You can do your thing and develop as you wish without the pressure of the social media. Be real to yourself. Today, I have to wonder: am I publishing this for the “likes”? And for all the stats I can see right now, ironically, the answer is no.  For now.

Like they say on YouTube: “Like and subscribe“ 🤪 //

Voilà des années, je me souviens avoir dit au cours d'un "Hang out" du podcast “On Taking Pictures” que ma principale préoccupation en tant qu'artiste n'était pas d'être critiqué, mais plutôt d'être invisible, que le travail ne ferait aucune ondulation dans une mer de millions de photographies. Et je dois admettre que lorsque l'on regarde ses statistiques sur les médias sociaux, il devient difficile de ne pas penser que c'est l'arbre qui tombe dans la forêt et que personne n'entend le bruit. Ergo, on ne fait pas de bruit ou ondulation (pour compléter la métaphore). Maintenant, je sais logiquement que je ne devrais pas les, regarder, ces statistiques, mais comment ne pas le faire quand le monde entier voit les "vues" et les "j'aime" comme la mesure de sa valeur? Sommes-nous juste à la recherche de l'approbation de nos pairs et de, vraiment, d’étrangers?

C'est une bataille pour tous les artistes de notre époque post-modernes ou est-ce Post post moderne?

Il y a 35 ans, quand j'ai commencé à prendre des photos, j'étais juste en train d'apprendre, de lire des livres, de prendre des photos, de développer mon "style". J'étais (je suis) une personne solitaire et la plupart des gens de ma vie ne savaient pas ce que je faisais. À tel point que c'est il y a seulement quelques années que j'ai appris qu'un de mes oncles (maintenant décédé) était également dans la photographie en même temps. C'est triste cet isolement, mais aussi libérateur. Vous pouvez faire votre truc et vous développer comme vous le souhaitez sans la pression des médias sociaux. Être réel avec soi-même. Mais aujourd'hui, je dois me demander : est-ce que je publie pour les « likes »? Et par toutes les statistiques que je peux voir en ce moment, ironiquement, la réponse est non. Pour l'instant.

Comme ils disent, les youtubeurs “Like et abonnez-vous”. 🤪

Matérialiste

I don’t generally speak of gear (except for the stats of each picture when I take them), but I figured since I’m almost 6 months into my digital Leica journey, I would give my impression of it and my routine.

Gear: my camera is a used Leica M10 (2017) 20mp, full frame sensor with a 35mm f2 summicron lens that dates back to the 70’s according to its serial number. I also have a used 75mm f1.8 Heliar classic Voightlander lens that I use for mostly portrait. I have 3 batteries for the camera and UV filters for the lenses.

My settings for the camera: I am usually at automatic ISO, automatic shutter speed, setting my aperture around f5.6, f8 or f11 depending on the light. I zone focus a lot, or pre-focus if I have some time and I’m fishing i.e. waiting for the picture. I use the spot metering function of the camera (although sometimes when things are flat I might use the centre-weighted metering.

I set the ISO at up to 10 000 which may sounds high, but since I mostly do black and white, I’m not really concern with noise, in b&w to me, this is grain. I set the e.v. (exposure value) at a -.3 to .7 stop, but that’s flexible. Also if there’s a lot of snow, I set the e.v. at +.7stop to compensate the extra light. Of course, I shoot RAW in the daylight mode of the camera.

My main problem with the camera is that it needs a battery to function and it will turn itself off if you don’t tell it to never turn off and are willing to waste battery power. Many time, I would see something to photograph only to be stop because the camera turned itself off to save battery power. And I had to wait for it, 1-2 seconds, get back on line, when it’s too late. Now it’s not a problem that’s unique to my camera, all digital cameras  need their batteries, but it is an annoyance that I did not have in the old days of analog cameras.

On the computer: My routine for saving the new photos is simple, at first I save them twice, on the external ssd where I store my Lightroom Classic (LRc) library and catalog. At the same time, LRc gets the RAW files from the sd card copied to another hard drive marked Negative, which is basically where I store everything I ever shot without touching it, literally my Negatives. Every week my LRc catalog gets backed up in the cloud. Once a month, I save the catalog and the edited photos library on two differents drives that I keep in different locations.

So I use Lightroom Classic where I pick the best shots, do minor adjustments on those, like colour temperature, blown out light, and whatever cropping that’s needed. Once in a blue moon, I use Photoshop (which I barely know) to fix something, a forgotten paper cup or trash getting in the way of the picture. Then just ship it over to Nik Sliver EFX pro to convert to black & white, give it a film look and grain. I also use the Nik Color app to turn it into colour film, usually Kodachrome. I have presets (too many presets) to speed things up, because frankly I am not that fond of editing. I’d rather go shooting.

Once I’m done with the editing, I transform them into jpg that I store into the Photo app of my computer, that way I have access to all those pictures from my iPhone from where I post on instagram, mastodon, VERO, Threads, facebook and finally my website.

That’s pretty much my workflow. //

Je ne parle généralement pas d’équipements photographiques (sauf pour les informations que j’inscrit pour chaque photo lorsque je les publie), mais je pensais qu'après presque 6 mois de mon parcours numérique Leica, je donnerais mon impression et ma routine.

Equipement: c'est un Leica M10 (2017) 20mp, d'occasion avec capteur plein format, et un objectif summicron 35mm f2 qui date des années 70 d'après son numéro de série. J'ai également un objectif Voightlander classique Heliar 75 mm f1.8 usagé que j'utilise principalement pour les portraits. J'ai 3 batteries pour l'appareil photo et des filtres UV pour les objectifs.

Mes réglages pour l'appareil photo : je suis généralement en mode ISO automatique, vitesse d’obturateur automatique, réglant mon ouverture autour de f5,6, f8 ou f11 en fonction de la lumière. Je fais beaucoup de mise au point « zone focus », ou de la pré-mise au point si j'ai un peu de temps et que je vais à la pêche, c'est-à-dire que j'attends la photo. J'utilise la fonction de posemètre «spot» de l'appareil photo (bien que parfois, lorsque la lumière est neutre, je puisse utiliser le posemètre pondéré central.

Je règle mes ISO jusqu'à 10 000, ce qui peut paraître élevé, mais comme je fais principalement du noir et blanc, je ne me soucie pas vraiment du bruit digital, en noir et blanc pour moi, c'est du grain. J'ai réglé l'e.v. (valeur d'exposition) à un -0,3 à 0,7 stop, mais c'est flexible. De plus, s'il y a beaucoup de neige, je règle l'e.v. à +.7stop pour compenser l’extra de lumière provenant de la neige. Bien sûr, je photographie en RAW en mode lumière du jour de l'appareil photo.

Mon principal problème avec l’appareil photo est qu’il a besoin d’une pile pour fonctionner(!) et qu’il s’éteindra tout seul si vous ne lui dites pas de ne jamais s’éteindre et que vous êtes prêt à gaspiller l’énergie de la batterie. Souvent, pendant une session de photo, je voyais quelque chose à photographier mais devait attendre parce que l'appareil photo était éteint pour économiser la batterie. Et j'ai dû attendre 1-2 secondes pour qu'il se reconnecte. Bref, j’ai perdu la photo. Ce n’est pas un problème propre à mon appareil photo, tous les appareils photo numériques ont besoin de leurs piles, mais c’est un désagrément que autrefois je n’avais pas avec les appareils photo analogiques.

Sur l'ordinateur : ma routine pour enregistrer les nouvelles photos a partir d’une carte sd est simple, au début je les enregistre deux fois, une fois sur le SSD externe où je stocke ma bibliothèque et mon catalogue de Lightroom Classic (LRc). En même temps, LRc copie les fichiers RAW sur un autre disque dur est identifié Negatif, c'est essentiellement, l'endroit où je stocke tout ce que j'ai photographié sans les toucher, littéralement ce sont mes Négatifs. Chaque semaine, mon catalogue LRc est sauvegardé dans le cloud. Et une fois par mois, je sauvegarde le catalogue et la bibliothèque éditée sur deux disques différents que je conserve dans des endroits différents.

J'utilise donc Lightroom Classic où je sélectionne les meilleures photos, y effectue des ajustements mineurs, comme la température de couleur, la lumière aux extrémités  et le recadrage nécessaire. De temps à autre, j'utilise Photoshop (que je connais à peine) pour réparer des accros: un gobelet en papier oublié ou un déchet qui gêne à la photo, etc. Ensuite, je l’envoie simplement à Nik Sliver EFX pro pour le convertir en noir et blanc, lui donner un aspect et un grain de film. J'utilise également l'application Nik Color pour le transformer en equivalent film couleur, généralement Kodachrome. J'ai des presets (trop de presets) pour accélérer les choses, car franchement je n'aime pas trop l’edition. Je préfère aller photographier.

Une fois l’édition terminée, je les transforme en jpg que je stocke dans l'application Photo de mon ordinateur, j'ai ainsi accès à toutes ces photos depuis mon iPhone d'où je publie sur instagram, mastodon, VERO, Threads, facebook et enfin mon site web.

C’est, en gros, ma façon de travail.

Decision.

Why colour?

So why colour or black and white? Frankly I’m not sure, it depends on the picture, of course. In the old days of film, it wasn’t a choice, if you’d put in a colour film like Kodachrome in your camera(my favourite) you took Kodachrome pictures. Unconsciously I was probably looking for it too: where are the bright colours? What’s the quality of light? Etc. Same for a black and white roll of TriX, my other favourite, a gray and sad day outside is more of black and white. In 1992, when I went to spend 3 weeks in Oaxaca, Mexico, I was lucky enough to bring two Leica with me, one with TriX and the other with Kodachrome 200 pushed to 400. Looking back at those shots, pictures of people are mostly in b&w while the more architectural ones are in colour. Mostly. But not always.

But in today’s digital world (unless you have a dedicated monochrome camera) black and white or colour is an afterthought. Even though sometimes I know it’s going be for sure, a monochrome day: in winter when it’s gray and the world in real life is in monochrome. But as a rule, I don’t know when I take a shot if I’m going to process it in colour or b&w, tho I tend to lean on the b&w side.

Here’s a couple of shots from my Oaxaca trip. //

Pourquoi couleur?

Alors pourquoi la couleur ou le noir et blanc? Franchement, je ne suis pas certaine, cela dépend de l'image, bien sûr. Dans le temps de l’analogue, ce n'était pas un choix, si vous mettiez un rouleau de film couleur comme le Kodachrome (mon préféré) dans votre caméra, vous preniez des photos style Kodachrome. Inconsciemment, c’est ce que je cherchais probablement aussi: où sont les couleurs vives? Quelle est la qualité de la lumière? Etc. Idem pour un rouleau de noir et blanc de TriX, mon autre favori, une journée grise et triste à l'extérieur en est une de noir et blanc. En 1992, lorsque je suis allée passer 3 semaines à Oaxaca, au Mexique, j'ai eu la chance d'apporter deux Leica avec moi, l'un avec du TriX et l'autre avec du Kodachrome 200iso poussé à 400. En les analysant je réalise que de ces photos, celles de gens sont pour la plupart en noir et blanc tandis que celles plus architecturales sont en couleur. En gros. Mais pas tous. Ça dépend.

Mais dans le monde numérique d'aujourd'hui (à moins que vous n'ayez un appareil photo uniquement monochrome), le noir et blanc ou la couleur est une réflexion d’après coup. Même si parfois je sais que ce sera à coup sûr, une journée monochrome: en hiver par exemple, quand c'est gris et que le monde dans la vraie vie est en monochrome. Mais en règle générale, je ne sais pas quand je prends la photo si je vais la traiter en couleur ou en noir et blanc, bien que j'ai plus tendance à m'appuyer du côté noir et blanc.

Voici quelques photos de mon voyage à Oaxaca.